Le choix de Sylvain ? Électricien, « un métier d’avenir »

Sylvain Massing, 23 ans, suit une formation en électricité à l’IFAPME. Depuis août 2022, il est stagiaire (rémunéré) chez Klinkenberg, une société liégeoise active dans l’électricité, le HVAC, les systèmes d’alarme et les panneaux photovoltaïques. Ouvrier électricien, il espère évoluer vers un métier de technicien.

Raconte-nous ton parcours : tes études, le métier que tu as choisi…

J’ai fait mes études secondaires dans des écoles techniques : d’abord en électromécanique, puis j’ai obtenu un diplôme d’électronicien. Ensuite, je n’étais pas sûr de ce que je voulais faire. J’ai démarré des études en informatique, mais ce n’était pas mon truc. J’ai alors entamé une formation d’ingénieur. C’est là que je me suis rendu compte que finalement, je préférais m’orienter vers une formation plus pratique, et j’ai repris une formation en électricité. 

Qu’est-ce qui t’a attiré dans le métier d’électricien ?

L’idée d’acquérir des connaissances et des compétences réellement utiles au quotidien. Je voyais qu’autour de moi, toutes les personnes dans des jobs plus intellectuels ou administratifs étaient perdues dès qu’elles étaient face à un souci technique. Pouvoir comprendre comment fonctionnent les choses, réparer, adapter… J’avais très envie de ça.

Comment a réagi ton entourage à ton choix de métier ?

Très bien ! Tout le monde était fier de mon choix. Et bien sûr, ils espèrent bien pouvoir compter sur moi en cas de problème (rires).

Ceci dit, il ne faut pas idéaliser les choses. C’est vrai que c’est un métier physique, qu’on est parfois sale et qu’en fonction de l’endroit où on travaille, on peut avoir trop chaud ou trop froid.

Et puis, il y a le relationnel. C’est un milieu particulier où les gens peuvent être assez cash. Mais il ne faut pas se laisser rebuter par ça, il faut juste apprendre à faire la part des choses.

« Des robots pourraient reprendre une partie de notre travail un jour, mais on aura toujours besoin de techniciens. »

Comment se passe ton stage chez Klinkenberg ?

Je continue à suivre des cours théoriques un jour par semaine, et notamment autour des aspects juridiques et de gestion d’entreprise. Des connaissances indispensables pour qui envisage de démarrer sa propre entreprise un jour.

Le reste de la semaine, je travaille sur des chantiers. J’aide à installer l’électricité dans de grands bâtiments industriels. Mais j’ai également travaillé dans des futurs hôtels ou résidences étudiantes. Les stagiaires sont bien encadrés chez Klinkenberg, et les relations avec les RH sont très positives. Le coordinateur des formations chez Klinkenberg, Monsieur Fabian, nous booste beaucoup. C’est un vrai mentor !  

Comment imagines-tu la suite de ta carrière ?

J'aimerais pousser ma formation plus loin pour encore mieux maîtriser le côté technique. Mon ambition est d’évoluer vers le métier de technicien électricien, et pourquoi pas chef d’équipe un jour ? Chez Klinkenberg, on nous motive à aller plus loin. Les opportunités d’évolution existent et il y a moyen de bien gagner sa vie. Dans tous les cas, je sais que je suis dans un métier d’avenir, qui évolue constamment. Des robots pourraient reprendre une partie de notre travail un jour – et si ce sont les parties plus physiques et sans grande valeur ajoutée, tant mieux ! Mais on aura toujours besoin de techniciens.

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